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L’accord avec l’Iran est bon pour l’économie mondiale (sauf peut-être pour la Chine et la Russie) [Slate.fr]

Bachir El Khoury | Slate.fr | 25 novembre 2013

 

Outre les 7 milliards de dollars à «récupérer» sur les six prochains mois, la levée de certaines sanctions devrait permettre à Téhéran de souffler après deux ans de récession.

L’accord conclu dans la nuit de samedi à dimanche à Genève entre les six puissances de l’ONU et l’Iran n’a pas qu’une dimension diplomatique et politico-sécuritaire. Il a également une importance économique aussi bien pour Téhéran que pour les autres pays directement ou indirectement concernés par le régime des sanctions.

Les Occidentaux se sont engagés à ne pas mettre en place de nouvelles sanctions dans les six mois, et à lever «provisoirement et de manière réversible» certaines de celles qui sont en vigueur. Celles-ci concernent notamment le commerce des métaux précieux et l’industrie automobile et pétrochimique, qui constituent une part non négligeable de l’économie iranienne. A elle seule, l’industrie automobile représente environ 10% du PIB iranien, se plaçant en 3e position derrière la production pétrolière et gazière.

Selon l’administration américaine, l’allègement concernant le commerce dans ces trois industries devrait permettre à l’Iran de récupérer un manque à gagner d’environ 1,5 milliard de dollars.

L’accord prévoit en outre l’accès de Téhéran à des avoirs en devises dérivés essentiellement du commerce pétrolier et gelés dans des comptes bancaires à l’étranger, dont la valeur est estimée à 4,2 milliards de dollars. Parmi les autres mesures figure également le déblocage de plus d’un demi-milliard de dollars destinés aux étudiants iraniens à l’étranger.

En somme, le programme d’allègement des sanctions porte sur une enveloppe de 7 milliards de dollars sur les six mois de l’accord intérimaire. En revanche, les principales sanctions sur le pétrole et le secteur bancaire, qui pèsent plus lourd sur l’économie iranienne, demeurent en place en attendant un accord final.

Les sanctions contre l’Iran sont jusqu’à aujourd’hui de trois sortes:

  • 1. celles de l’ONU ont commencé en 2006, avec notamment le gel d’actifs financiers de certaines personnes et entités impliquées dans le programme nucléaire iranien. Dans les années suivantes, la liste des personnes et entités a augmenté et un embargo sur les armes a été imposé. En outre, les institutions financières ont été pratiquement interdites de prêter de l’argent à l’Iran.
  • 2. celles imposées par les Etats-Unis remontent à la crise des otages de 1979 qui a précédé la rupture des liens diplomatiques entre les deux pays. Au lendemain de cette crise, les Américains avaient gelé 12 milliards de dollars d’avoirs iraniens, mais la plupart des actifs ont été débloqués au début des années 1980, selon le New York Times. En 1987, les Etats-Unis ont interdit l’importation de biens et de services iraniens. Parmi les autres sanctions ajoutées plus tard, figure, outre le gel d’actifsfinanciers, l’interdiction de tout investissement ou activité américaine commerciale ou bancaire avec Téhéran. Des sanctions votées durant l’hiver 2011 ont même interdit à tout pays d’entretenir des relations avec la banque centrale d’Iran.
  • 3. celles de l’Union européenne imposées dans la foulée des négociations qui avaient démarré il y a dix ans ont sévi à partir de 2012 avec un embargo sur lesexportations pétrolières et l’expulsion des banques iraniennes d’un système bancaire électronique mondial.

Des sanctions qui avaient plombé l’économie locale…

L’ensemble de ces sanctions a plombé l’économie locale, d’autant plus qu’elles sont intervenues dans un contexte de crise mondiale. Le pays est plongé dans une forte récession depuis maintenant deux ans, ce qui aurait favorisé, selon certains observateurs, la conclusion de l’accord avec le groupe 5 +1.

La croissance, qui évoluait au-delà des 8% en 2002 et 2003 a sombré à -1,8% en 2012, et -1,4% en 2013, au terme d’une décennie de restrictions économiques qui a coïncidé avec un recul de la demande mondiale et d’une oscillation des prix pétroliers, au lendemain de la crise de 2008.

L’embargo imposé par l’Europe constitue en ce sens une étape charnière. L’Union européenne était à l’origine de 20% des achats de pétrole iranien, avant la décision prise en juillet 2012. Cela s’est répercuté négativement sur les recettes pétrolières et l’activité commerciale iranienne basée à hauteur de 80% sur les exportations pétrolières. Les sanctions ont également eu un impact négatif sur l’exportation et la production automobile, qui a baissé de moitié entre 2011 et 2013, passant de 1,6 million à 800.000 véhicules.

Les résultats ne se sont pas fait attendre: l’année dernière, les exportations du pays ont chuté de 28% et les importations de 20%.

Sur le plan monétaire, le rial a perdu plus de 60% de sa valeur en 2012, plongeant à près de 40.000 rials contre un dollar avant de s’établir à près de 30.000 rials à la suite de l’élection en juin dernier de Hassan Rohani. Cette dépréciation de la monnaie locale avait provoqué une inflation soutenue avec des prix alimentaires en hausse de plus de 50%, affaiblissant davantage les couches sociales moyennes et les plus fragiles.

… mais dont certains ont su profiter

En revanche, les entreprises étatiques et semi-étatiques ont pu profiter de cette situation en monopolisant des importations de différentes marchandises par les «canaux noirs», selon le politologue irano-allemand Ali Fathollah-Nejad.

Parmi les autres «profiteurs» se trouvent aussi les pays ayant des intérêts stratégiques à maintenir le régime des sanctions énergétiques contre l’Iran, même s’ils prétendre publiquement –parfois même farouchement– y être opposés. Grâce à l’isolement géopolitique de l’Iran, la Russie a en effet sauvegardé son quasi-monopole sur les livraisons d’énergie vers l’Europe. En outre, la Chine a bénéficié de prix extrêmement avantageux sur ses importations de pétrole iranien grâce aux sanctions imposées par les Etats-Unis et l’Europe.

Quant au Qatar, qui partage avec l’Iran un des plus grands champs gaziers du monde, le South Pars, dans le golfe persique, il a accéléré le rythme d’exploitation de ce champ commun.

Si, en elles-mêmes, les mesures d’allègement des sanctions ne sont pas de nature à compenser les dizaines de milliards de dollars perdus par l’Iran ces deux dernières années, celles-ci pourraient ouvrir la voie vers une nouvelle ère. En réduisant la probabilité d’une action militaire contre l’Iran et en augmentant la perspective d’un nouvel allègement des sanctions à l’avenir, l’accord de Genève pourrait mettre fin à la fuite des capitaux hors du pays et entraîner une reprise partielle des investissements.

 

SOURCE

Bachir El Khoury (2013) “L’accord avec l’Iran est bon pour l’économie mondiale (sauf peut-être pour la Chine et la Russie)“, Slate.fr, 25 novembre.

Der lange Schatten der Iran-Sanktionen: Wie gut zielt der Westen?

 

Im Atomstreit wird weiter mit Sanktionen gepokert. Dabei zeigt sich, dass die “gezielten Sanktionen” zu Kollateralschäden und zu unerwünschten Wettbewerbsvorteilen für “schwarze Kanäle” in Iran, für China, Russland, Indien und die Türkei geführt haben.

Die Verhandlungen zwischen Iran und den Großmächten in Genf stehen kurz vor einem Durchbruch, hieß es am vergangenen Wochenende. Laut diversen Berichten war es der französische Außenminister, der nach seiner Ankunft einen sich abzeichnenden Deal zum Platzen brachte.

In der Darstellung von US-Außenminister John Kerry waren es Vertreter des Iran, die nicht dazu bereit waren, einer Vereinbarung zuzustimmen, welche die “Standards von jeder Seite” erfüllt hätte. Rohani wird mit der Äußerung zitiert, dass es “rote Linien” gebe, die nicht überschritten werden dürfen.

Kolportiert wird, dass dies in Zusammenhang mit der Frage steht, wieviel Uran Iran anreichern darf und mit dem Schwerwasserreaktor in Arak. Wird nun mit dem Drohpotential von Sanktionen weiter gepokert?

Dabei herrschte große Einigkeit zwischen allen Seiten im grundsätzlichen Versprechen: Im Gegenzug zu iranischen Zugeständnissen, die eine Militarisierung des Atomprogramms ausschließen sollen, wird in Aussicht gestellt, dass die Aufhebung der Sanktionen gegen Iran eingeleitet wird. Doch das in der jüngeren Geschichte beispiellos eng geknüpfte Sanktionsnetz aufzulösen, wird nicht einfach vonstatten gehen.

So sprach der US-Präsident lediglich von einer “bescheidenen” Lockerung der Sanktionen, während der US-Kongress zu Obamas Missfallen sogar wieder neue Sanktionen gegen Iran anvisiert: Sie könnten den Erfolg der für den 20. November anberaumten Fortsetzung der Verhandlungen in Genf unterminieren.

Für die iranische Seite bleibt eine merkliche Lockerung der Sanktionen der Lackmustest des guten Willens der Gegenseite. Nicht zuletzt trat Irans neuer Präsident Hassan Rohani vor allem mit dem Wahlversprechen an, eine Entspannung in den Außenbeziehungen seines Landes herbeizuführen und die wirtschaftliche Krise zu beenden – für beides spielen die Sanktionen eine zentrale Rolle. Dazu kommt, dass sie den Alltag der Bevölkerung plagen.

Ziel nicht erreicht

Bei Sanktionen wird bezweckt, dem politischen Widersacher zu einem Kurswechsel anzuhalten. Im Falle der Iran-Sanktionen, die in ihrer Schärfe während des verkürzt als “Atomstreit” titulierten Konflikts verhängt wurden, heißt das offiziell ausgerufene Ziel, das iranische Atomprogramm zu verlangsamen oder gar ganz anzuhalten. Diese Vorgabe wurde bis dato mitnichten erreicht. Stattdessen haben wir es in der vergangenen Dekade zuvorderst mit zunehmend lähmenden Sanktionen zu tun gehabt, die schließlich in Form “struktureller Gewalt” auf das Land und die Bevölkerung wirkten.

Wirtschaftssanktionen sind eine der am meisten bevorzugten Instrumente westlicher Außenpolitik. So war denn auch die Auferlegung von Sanktionen die erste westliche Reaktion auf die Krise in Syrien. Im Falle Irans stellen Sanktionen einen zentralen Pfeiler der transatlantischen Iran-Strategie dar, die in diplomatischen Studien als Zwangsdiplomatie bezeichnet wird.

Das Gegenteil des Beabsichtigten

In diesem Zusammenhang wurden Sanktionen als geradezu friedliches Mittel der Außenpolitik dargeboten und somit als inhärenter Bestandteil eines rein diplomatischen Ansatzes, das eine militärische Konfrontation vorbeuge. Aber wie der Fall des Irak demonstriert hat, können Sanktionen auch der letzte Schritt vor einem dann alternativlos angesehenen Waffengangs sein. Mit anderen Worten: Auf “intelligente Bomben” können “intelligenten Sanktionen” folgen.

Doch auch abseits dieses “Worst-Case”-Szenarios haben sich Sanktionen nicht als adäquates Mittel zur Konfliktlösung erwiesen, sondern haben eher dazu beigetragen, die Fronten zwischen den iranischen und westlichen Konfliktparteien zu verhärten. Denn diese betrachten Sanktionen aus zwei völlig unterschiedlichen Prismen.

Der Westen versteht Sanktionen entlang einer Kosten-Nutzen-Rechnung: Je schärfer die Sanktionen, desto höher die Wahrscheinlichkeit für Zugeständnisse seitens des betroffenen Staates. Im Gegensatz dazu sieht Iran in den Sanktionen ein illegitimes Mittel der Machtausübung, demgegenüber man Widerstand leisten müsse. Diese beiden gegensätzlichen Auffassungen erklären, weswegen im Zuge des Konflikts eine Verschärfung der Sanktionen durch einen Ausbau des iranischen Atomprogramm begleitet wurde.

19.000 Zentrifugen

So verfügte Iran im Jahr 2006 – also noch vor den “lähmenden Sanktionen” der USA und auch der EU – über eintausend Zentrifugen, während seither sich deren Anzahl auf circa 19.000 erhöht hat. In den westlichen Hauptstädten wurde diese “nukleare Dynamik” infolge von Sanktionen geflissentlich ignoriert.

Darüber hinaus sollte nicht unerwähnt bleiben, dass westliche Politiker wesentlich mehr Zeit und Energie damit zugebracht haben, welche neuen und effizienteren Sanktionen gegenüber Iran verhängt werden könnten, als über alternative, diplomatische Lösungen nachzudenken, die einer ein Jahrzehnt alten, erfolglosen Strategie nachfolgen müssten.

Der Machtverlust der Zivilgesellschaft

Der gängige Diskurs über Sanktionen stellt ihre sozio-ökonomischen Auswirkungen auf die Zielgesellschaft in einem falschen Licht dar. Entgegen der dabei angeführten Behauptungen, schwächen Sanktionen die Unter- und Mittelschichten, insbesondere jene schwächsten Glieder einer Gesellschaft – nämlich Arbeiter, Frauen und Jugendliche. In Folge von Sanktionen also weitet sich die machtpolitische Kluft zwischen Staat und Zivilgesellschaft aus.

All dies trägt dazu bei, dass entgegen anderslautender westlicher Verlautbarungen, die Aussichten für eine Volkserhebung durch Sanktionen nicht etwa befördert, sondern eher geschmälert werden. Anders ausgedrückt: Ein Mensch, der um sein wirtschaftliches Überleben kämpft, verfügt kaum über die Muße als Citoyen in den demokratischen Kampf zu ziehen. Dies erklärt auch die mittlerweile nicht zu überhörende Verurteilung der Sanktionen durch Vertreter der iranischen Zivilgesellschaft, deren Stimmen im Westen jedoch geflissentlich ignoriert werden.

Terraingewinn für die Seite, die verlieren sollte

In politisch-ökonomischer Sicht haben Sanktionen die zivile Wirtschaft Irans gelähmt, während staatliche oder staatsnahe Wirtschaftsakteure, v.a. jene die mit den Revolutionsgarden verbandelt sind, profitieren konnten, indem sie beispielsweise eine Reihe von bedeutenden Einfuhren über “schwarze Kanäle” monopolisierten. Der ihnen gewährte Zugang zu Staatsressourcen hat diesen Akteuren einen relativen Terraingewinn beschert, während andere Firmen, die nicht über solche Privilegien verfügen, durch die steigenden Betriebskosten in den Ruin getrieben wurden.

So haben Sanktionen das iranisch-chinesischen Handelsvolumen explosionsartig nach oben getrieben (in diesem Jahrzehnt rund um die jährliche Marke von 40 Mrd. US-Dollar, laut dem regime-nahen Iran-China Chamber of Commerce and Industries), sehr zum Nachteil von Produzenten und Arbeitsplätzen in Iran. Genaugenommen zementierten die Sanktionen des Westens die polit-ökonomische Machtverhältnisse in Iran.

Sanktionen können auch – wie der Fall Irans zeigt – weitreichende Auswirkungen auf geopolitischer sowie geoökonomischer Ebene verursachen. Einhergehend mit der impliziten geopolitischen Logik von Sanktionen, womit aus Ermangelung anderweitiger Kontroll- oder Einflussmöglichkeiten die Schwächung eines Landes herbeigeführt werden soll, kann man bei den Restriktionen gegen Iran eine Reihe von Entwicklungshemmnissen beobachten.

Im Fahrwasser des unter US-Druck erfolgten Abzugs der Europäer aus dem iranischen Markt, wurde Iran de facto China auf dem Silbertablett serviert – eine Tatsache, die Peking wohl zu schätzen weiß. Chinas ökonomische Präsenz ist überall spürbar, vom Bau der Teheraner U-Bahn bis hin zur Exploration von großen Öl- und Gasfeldern im Persischen Golf.

“Ramsch für Öl”-Programm

Irans Technokraten, welche unter der politischen Ökonomie der Sanktionen gelitten haben, haben diese Entwicklung mit großer Besorgnis beobachtet. Unter anderem mussten sie dabei zusehen, wie ein freier Wettbewerb zwischen ausländischen Konkurrenten ausfiel und stattdessen oftmals kaum qualifizierten inländischen Akteuren das Management über wichtige Projekte zufiel. Auch litt die Qualität der einheimischen Produktion durch den Mangel an High-Tech-Produkten und Ersatzteilen, die vormals aus dem Westen importiert wurden.

Solche Entwicklungen haben negative mittel- und langfristige Auswirkungen auf Irans ökonomische und technologische Entwicklung. Ein weiterer einschlägiger Fall sind die “Tauschgeschäfte” mit Großkunden iranischen Öls wie China und Indien, die aufgrund der Sanktionen gegen die iranische Zentralbank durchaus zu ihrem Nutzen dazu übergegangen sind, ihre Öleinfuhren mit Waren jeglicher Art zu bezahlen – in einer Art “Ramsch für Öl”-Programm.

Profiteure Russland und Türkei

Zusätzlich konnte China in den letzten Jahren Sonderpreise für seine Ölimporte aus Iran einheimsen, da Teheran sich dadurch vergeblich Pekings politische Unterstützung auf internationalem Parkett versprach. Die Beschädigung der iranischen Volkswirtschaft, die sowohl inländischem Missmanagement und Korruption als auch ausländischen Sanktionen geschuldet ist, wird viele Jahre brauchen, um behoben zu werden.

Schließlich profitiert eine Reihe von Nachbarstaaten Irans von den Sanktionen. Am offensichtlichsten ist dies bei Russland, das dadurch sein Gasmonopol für den europäischen Markt beibehält ein wesentliches geostrategisches Interesse Moskaus, das nicht leicht umzustoßen sein wird. Weniger bedeutsam, aber erwähnenswert ist der türkische Fall.

Die Türkei stellt die einzige Landbrücke dar, durch die Iran mit dem Westen verbunden ist. Dadurch konnte man eine starke Profitsteigerung im Handel mit Iran verzeichnen. Es ist wenig überraschend, dass die türkische Wirtschaftspresse die Iran-Sanktionen gar als Wettbewerbsvorteil feiert.

Ebenso wenig beachtet wird der Fall von Katar, das im Persischen Golf gemeinsam mit Iran das weltweit größte Erdgasfeld teilt. Das Scheichtum konnte das South-Pars-Gasfeld wesentlich schneller und effizienter erschließen als Iran, zumal letzterer aufgrund der Sanktionen der Zugang zu gebotener Explorationstechnologie verwehrt ist. Das Ergebnis ist eine gigantische, milliardenstarke Kluft bei den Einnahmen zwischen beiden Ländern.

Zeit für ein Ende der Zwangsdiplomatie

Neben der Notwendigkeit den Nutzen von Sanktionen als Werkzeug für eine lösungsorientierte Außenpolitik zu überdenken, sind es vor allem politische und institutionelle Hürden, die es zu überwinden gilt, will man das dichte Netz des Iran-Sanktionsregimes entflechten. Dies stellt nicht nur eine ungemein große politische, aber auch moralische Herausforderung dar.

Ausgangspunkt für eine politisches Umdenken wäre eine nüchterne Betrachtung politischer Entscheidungsträger, dass Sanktionen zwar Folgen haben, nur nicht jene, die offiziell anvisiert sind – weder in sozio-ökonomischer Ebene (Stichwort Demokratisierung) noch auf realpolitischer (Stichwort Atomprogramm).

Um ein neues Kapitel in den Beziehungen mit dem Westen aufzuschlagen, hat Präsident Rohani bereits gutes Händchen unter Beweis gestellt. Irans neuer Außenminister Mohammad-Javad Zarif war vormals UN-Botschafter und gilt als “Teherans führender Kenner der politischen Elite der USA”. Mit diesem außenpolitischen Team sind die besten Voraussetzungen dafür gegeben, dass durch eine Entspannungs- und Annäherungspolitik den mannigfaltigen Hemmnissen, die Sanktionen darstellen, ein Ende bereitet wird.

Allerdings liegt die Verantwortung über die Beendigung der Sanktionen bei jenen Akteuren, welche sie auferlegt haben. Somit ist der Westen am Zug, der im Zuge der neu entfachten Verhandlungsrunden die Lockerung der zentralen Finanz- und Banksanktionen in Aussicht stellen müsste im Gegenzug zu iranischen Konzessionen beim Atomprogramm.

 

QUELLE

Ali Fathollah-Nejad (2013) “Iran-Sanktionen: Wie gut zielt der Westen?“, Telepolis, 12. November;

 

Nefarious Fallouts of Iran Sanctions

 

This article is based on a talk the author gave at the first-ever expert conference on Iran sanctions to have taken place in Europe. Organized by the Paris Academy of Geopolitics (PAG) at the French Senate on 3 June 2013, the conference assembled legal and economic experts as well as three former European ambassadors to Iran and former UN Secretary General Boutros-Ghali. The passages on Iran’s new President Hassan Rohani have been added in retrospect.

The article has been originally published by the New York-based World Policy Institute, and republished by the Moscow-based Oriental Review. A version of this article has been published in its French original on Le Huffington Post (France and Canadian Quebec editions), Mondialisation.ca (Canada) and in the current issue of the PAG journal Géostratégiques. A German translation will appear in the upcoming issue of the Vienna-based international-politics journal International: Die Zeitschrift für internationale Politik.

The article demonstrates that on various grounds (socio-economic, politico-diplomatic, geopolitical and geo-economic) that the sanctions regime against Iran has been counterproductive. Crucially for Western policymakers and contrary to officially stated goals, the rapid escalation of economic sanctions during the past few years has been accompanied by the expansion of Iran’s nuclear program. The article concludes by urging the sanctions imposers to prepare the political and institutional grounds for meaningful sanctions relief – a prospect the bulk of Iranians wish for and their new President Hassan Rohani is predestined to deliver if the West reciprocates with goodwill.

Iran’s new president, Hassan Rohani, has promised to ease the tensions surrounding the international relations of his country. In line with the will of the majority of Iranians, the issue of economic sanctions – weighing heavily on the latter’s day-to-day life – will be a key to that end.

In general, the purpose of sanctions is to force a political opponent to do what she would not do otherwise. In the case of the sanctions imposed on Iran – during the course of what is commonly but simplistically referred to as the “nuclear crisis” – the stated goal has been to force a reversal of Tehran’s nuclear calculus toward slowing down or even halting its nuclear program. This goal has clearly not been met. Instead this period has witnessed ever more crippling sanctions – a form of “structural violence” exerted upon an entire country and its people.

On the politico-diplomatic level: Hardening the fronts

Economic sanctions are one of the most preferred instruments of Western foreign policy. The immediate Western reaction to the Syrian crisis is the most recent evidence of this. In the Iranian case, sanctions have been an integral part of the transatlantic strategy pursued against Tehran, code-named “coercive diplomacy” in Diplomatic Studies. There, sanctions are usually presented as a quasi-peaceful means and as such inherently part of a purely diplomatic approach geared towards avoiding a military confrontation. However, as the Iraqi case demonstrates, sanctions are the last step before military action. In other words, “smart sanctions” are likely to be succeeded by “smart bombs.”

Apart from this worst-case scenario, sanctions have not proven to facilitate the resolution of conflicts; on the contrary, they rather tend to harden the opposing fronts. Frequently, opposing sides view sanctions through fundamentally different prisms. In this case, while the West conceives of sanctions in a cost–benefit framework – the heavier the costs imposed on the targeted country by way of sanctions, the more willing the sanctioned state will be to offer concessions. Iran on its part sees them as a means of illegitimate pressure against which she ought to resist. This explains why in the last couple of years the escalation of sanctions was accompanied by that of the nuclear program. For example, in 2006 – before the Iran sanctions were elevated to an undoubtedly crippling dimension by the United States and the European Union – Iran had a thousand centrifuges; the number today is much more than tenfold. This reality of the nuclear dynamics in the wake of sanctions remains largely ignored in Western capitals.

Moreover, it should be stressed that policymakers in the West have so far devoted much more time and energy to identifying which new set of sanctions to impose rather than to committedly and creatively finding a diplomatic solution of the decade-old stalemate.

On the socio-economic level: Widening the power gap between the state and society

The popular rhetoric of sanctions incorrectly characterizes the nature of the socio-economic effects imposed on the target country. Contrary to what is commonly claimed, sanctions actually weaken the lower and middle classes, particularly affecting the most vulnerable in society – workerswomen andthe youth. As a result, the power gap between the state and society widens. All this, as a matter of fact, actually dampens the prospect of popular uprising. A person struggling for economic survival barely has the luxury of engaging as a citoyen in the struggle for democracy. This explains the firm renunciation of sanctions by Iran’s civil society – voices that the West has largely chosen to ignore.

In political-economic terms, sanctions have largely paralyzed Iran’s civilian economy while state and semi-state economic entities – especially those associated with the Revolutionary Guards – have been able to benefit inter alia by monopolizing imports of various goods via “black channels.” State resources have buoyed those companies that have access to them, leaving others to drown in the tide of rising costs. Sanctions have also prompted enormous growth in the volume of bilateral trade between Iran and China (still about $ 40 billion according to the Iran–China Chamber of Commerce and Industries which is closely related to the regime) – to the detriment of producers and jobs in Iran. The reality of sanctions is that they have cemented the politico-economic power configuration in Iran.

On geopolitical and geo-economic levels: Putting a brake on Iran’s development

Sanctions produce far-reaching effects at the geopolitical and geo-economic levels. Corresponding with the implicit geopolitical rationale for sanctions – that if you cannot control or influence a country, you will resort to weakening it – these restrictions have indeed stunted Iran’s  development trajectory. This inflicted damage has not, however, produced the ultimate goal of reversing Iran’s nuclear and regional policies and has in fact damaged Western interests by boosting the clout of countries like China, Russia, and other regional states.

In the wake of the U.S.-pressured withdrawal of the Europeans from the Iranian market, Iran was virtually handed over to China on a silver plate – something Beijing is indeed quite appreciative of. China’s economic presence in Iran can be witnessed all across the board: from the construction of the Tehran Metro to the exploration of Persian Gulf oil and gas fields.

Iran’s technocrats – a prime victim of the sanctions – observe this development with great concern. Among other things, they have seen that a healthy competition between different foreign competitors is sorely missing, and that the lack of high-tech (formerly delivered by the West) has reduced the quality of domestic production. All of this has a negative impact (mid- and long-term) on Iran’s economic and technological development. If the situation remains unchanged, such damage can hardly be compensated. As another case in point, the sale of Iranian oil to large customers such as China or India has turned into barter – a de facto “junk for oil” program has emerged. In addition, during the past couple of years China has been given preferential rates by Iran for its oil imports.

Finally, some of Iran’s neighboring countries also benefit from the sanctions. Most significantly, due to the energy sanctions against Iran, Russia can safeguard its quasi-monopoly on Europe’s energy supply – a strategic interest held by Moscow which is unlikely to be reversed easily. To a much lesser degree but still noteworthy, Turkey – which has turned into the sole land trade corridor reaching Iran from the West – has seen its profits in its dealings with Iran risen sharply. Not surprisingly, its business press has been cheering the Iran sanctions as providing Ankara with a competitive trade advantage. Also off the radar, Qatar which in the Persian Gulf is sharing the world’s largest gas field with Iran, has been able to exploit South Pars much more rapidly than Iran given the latter’s lack of access to advanced technologies. This has resulted in a tremendous gap of revenues between the two countries of many several billion dollars.

Conclusion: Time for Abandoning Coercive Diplomacy

Ultimately, the policy of sanctions is counter-productive on multiple levels, most sensitively on diplomatic and socio-economic grounds. The sanctions – whether called “crippling” or “targeted” – disproportionately affect the civilian population. “Smart sanctions” are very much an oxymoron as “smart bombs” which allegedly function in surgical precision. And like their military counterparts, “targeted sanctions” inflict extensive “collateral damage.”

Despite the political need to seriously reconsider sanctions as a tool for a judicious and solution-oriented foreign policy, there are many political and institutional barriers to overcome before the extremely dense web of Iran sanctions can be dissolved – which remains not only a huge political challenge but also a moral one. The first step in this direction will be the sober realization among policymakers that while sanctions do have effects, these are not the ones officially proclaimed or desired – neither in socio-economic terms nor in the sphere of Realpolitik when it comes to altering Tehran’s nuclear calculation. Leaving the sanctions against Iran in place advances the specter of an Iraqization of Iran – with all its adverse effects internally (destruction of society) as well as externally (war and destabilization of an already too fragile regional balance).

To pave the way for a new chapter in Iran’s relations with the West, Rohani has already proved his wisdom by his choice of foreign minister. Mohammad-Javad Zarif, Iran’s former ambassador to the UN, has already been labeled as “Tehran’s leading connoisseur of the U.S. political elite”. All this undoubtedly presents the most suited prerequisite towards the aim of alleviating the multi-level liability that sanctions constitute. But at the end, it is the responsibility of those who have imposed the sanctions to initiate the process of their removal. The ball is now in the West’s court. It would truly be the “height of irresponsibility” if one missed this opportunity offered by the Iranian people who have already paid dearly for an utterly miscalculated transatlantic “coercive diplomacy.”

 

SOURCE

Ali Fathollah-Nejad (2013) “Fallouts of Iran Sanctions“, World Policy Journal (online), New York: World Policy Institute, 31 July;

▪ republished on Oriental Review (Moscow), 1 August;

published as “Nefarious Fallouts of Iran Sanctions” on:

Global Research, Montreal: Centre for Research on Globalization, 5 August;

Payvand Iran News, 5 August;

Iranian.com, 5 August;

Fair Observer, 9 August.

Asfar: The Middle Eastern Journal, No. 3 (August 2013).

 

MEDIA REPORTS

 

FEEDBACK

“a must-read” — Action Coalition Against Sanctions on Iran.

»Den Chinesen auf dem Silbertablett serviert«

 

Politikwissenschaftler Ali Fathollah-Nejad über Gewinner und Verlierer der westlichen Sanktionspolitik gegenüber dem Iran – und warum diese Teherans Atomprogramm stetig weiter voranschreiten lässt.

Fidel Castro hat insgesamt elf amerikanische Präsidenten überlebt, obwohl die USA schon vor 53 Jahren ein Embargo gegen Kuba verhängten. Eignet sich dieses historische Beispiel als Beweismittel gegen die Wirksamkeit von Sanktionen.

Das kubanische, wie übrigens auch das irakische Beispiel, entspricht zumindest den empirischen Erkenntnissen der Sanktionsliteratur, wonach Embargos die Lebensdauer autoritärer Regime eher verlängern als verkürzen. Diese Herrschaftsstabilisierung rührt daher, dass Sanktionen in der Regel die einfache Bevölkerung treffen, während die Herrschenden in der Lage sind, die Sanktionskosten zu externalisieren. Somit erhöht sich der Machtvorsprung des Staates gegenüber der Gesellschaft. Aber das Beispiel Kuba zeigt doch eine weitere wichtige Parallele zum Fall Islamische Republik: Diese größtenteils ideologisch geprägten Staaten sehen ein Einlenken gegenüber Sanktionen als Zeichen der Kapitulation und proklamieren daher das Ausharren dagegen, propagandistisch als Widerstand verkauft, als einzig gangbaren Weg – ganz egal, wie hoch der Preis ist.

Seit über 30 Jahren verhängt der Westen gegenüber der Islamischen Republik Iran Sanktionen, die in der jüngsten Zeit drastisch verschärft wurden. Welche Auswirkungen haben diese auf die bürgerliche Mittelschicht, also jene gesellschaftliche Gruppe, die sich für demokratische Reformen einsetzt?

Darin liegt eines der eklatantesten Widersprüche der westlichen Sanktionspolitik. Jene Gruppen, denen der Westen die Rolle des Fahnenträgers einer ihm gegenüber freundlich gesinnten Demokratie zugesprochen hat, leiden am massivsten unter den Sanktionen. Daher stellt sich die Frage nach den längerfristigen Folgen dieser Politik, die auch zu einer tiefe Enttäuschung gegenüber dem harten Sanktionskurs Europas geführt hat.

Die jüngsten Sanktionen des Westens werden mit Irans Griff nach der Atombombe begründet. Hat das den Fortschritt des Nuklearprogramms signifikant verändert?

Irans Atomprogramm wurde nach Verhängung der lähmenden Sanktionen im Jahr 2006, im Vergleich zum Zeitraum davor, quantitativ erheblich ausgebaut. Ein Beispiel nur: Damals hatten wir es mit 1000 Zentrifugen zu tun, 2012 mit dem Zehnfachen. Somit kann nicht die Rede davon sein, dass das offizielle Sanktionsziel erreicht wurde. Denn auch hier spielt die oben genannte Trotzreaktion eine zentrale Rolle: Wenn der Westen unser Recht auf ein Atomprogramm streitig machen will, dann werden wir umso verbissener auf dieses Recht pochen. Die Frage nach der Fähigkeit zum Atombombenbau jedoch ist eine politische und hat nichts mit Sanktionen an sich zu tun. Das Problem besteht eher darin, dass Sanktionen integraler Bestandteil der westlichen Erpressungspolitik im Nuklearstreit sind und als solche ein ungeeignetes Mittel sind, um egal welche Politikänderung Irans herbeizuführen.

Welche kulturellen Auswirkungen haben die Sanktionen auf Iran? Bewegt sich die iranische Gesellschaft mental nun eher in Richtung Osten?

Es ist zumindest eine vom Westen aufgezwungene mentale, aber auch materielle Orientierung gen Osten. Da vielen Iranern der Weg in den Westen verbaut wird, sei es durch eine willkürliche Visumspolitik oder durch finanzielle Hürden infolge des auch sanktionsbedingten Verfalls der iranischen Währung, steigt die iranische Emigration in den asiatischen Raum, wie zum Beispiel nach Malaysia.

Hat sich durch die Sanktionen der chinesische Einfluss im Iran verstärkt – und kann er die durch die Sanktionen entstandenen ökonomischen Schäden aufheben?

Der europäische Rückzug unter amerikanischem Druck hat Iran den Chinesen auf dem Silbertablett serviert – wofür die Chinesen übrigens sehr dankbar sind. Die wirtschaftliche Präsenz Chinas im Iran ist flächendeckend: Vom Ausbau der Teheraner Metro bis hin zu Explorationsrechten in den Öl- und Gasfeldern des Persischen Golfes. Vor allem die durch Sanktionen teilweise gelähmte technokratische Mittelschicht Irans sieht diese Entwicklung mit großer Besorgnis, da zum Beispiel ein gesunder Wettbewerb zwischen ausländischen Auftragnehmern ausbleibt und die iranische Produktion auf hochwertige Technologie aus Europa verzichten muss – mit negativen Auswirkungen auf die wirtschaftliche und technologische Entwicklung des Landes. Alles in allem kann der Schaden kaum wettgemacht werden. Das sieht man zum Beispiel auch daran, dass Irans größte Ölabnehmer – China, aber auch Indien – unter Verweis auf Sanktionen statt mit Devisen mit Gütern unterschiedlichster Art »bezahlen« – de facto ein »Ramsch-für-Öl«-Programm. Der kulturelle Einfluss Chinas dürfte aber zunächst  begrenzt bleiben, da die Iraner eigentlich mehr gen Westen schauen – nunmehr aber gepaart mit einer tiefen Enttäuschung.

Hat das Regime also gar kein Interesse an einem Ende der Sanktionen?

Jedenfalls können das Regime und die gegenwärtige Machtstruktur mit ihnen leben. Und regimenahe Entitäten wie die Revolutionsgarden konnten gar ihr Wirtschaftsimperium zum Leidwesen ziviler Unternehmen ausbauen. Und auch die Iranisch-Chinesische Industrie- und Handelskammer platzt mit circa 40 Milliarden US-Dollar bilateralen Handelsvolumens aus allen Nähten – auf Kosten inländischer Produzenten und Arbeitsplätze.

Die Sanktionen des Westens gegenüber dem Irak in den 1990er Jahren führten dort zu einer humanitären Katastrophe. Ist so eine Entwicklung auch im Iran zu erwarten?

Zweifelsohne wirkten Sanktionen im Irak wie eine Massenvernichtungswaffe, die das Land bereits vor der Invasion 2003 de facto zerstörten. Leider ist eine ähnliche Aussicht im Falle Irans nicht auszuschließen. Eine humanitäre Notlage ist bereits seit Monaten zu beobachten, da eine Reihe von lebenswichtigen Medikamenten aufgrund der Finanzblockade nicht mehr importiert werden kann. Denn es sind eben jene Bank- und Finanzsanktionen, in deren Zuge sämtliche zivile Branchen gelähmt werden. Ob beabsichtigt oder nicht, die Sanktionspolitik führt täglich zu immensem Leid bei just jenen, die es zu verschonen vorgibt. In diesem Sinne müsste man im Geiste des kürzlich verstorbenen Humanisten und Staatsmannes Stéphane Hessel sagen: Empört Euch!

 

QUELLE

Ali Fathollah-Nejad (2013) “Sanktionen verlängern die Lebensdauer autoritärer Regime” [Sanctions Prolong the Lifespan of Authoritarian Regimes], interviewt von Ramon Schack, Telepolis, 14. März;

republished as “»Den Chinesen auf dem Silbertablett serviert«: Sanktionen gegen den Iran” [»Handing Iran to China on a Silver Plate: Sanctions against Iran], Zenith Online, 2. April;

▪ wiederveröffentlicht auf aixpaix.de: Aachener Friedensmagazin, 14. März;

▪ wiederveröffentlicht auf ZNet Deutschland, 9. April;

▪ wiederveröffentlicht auf AG Friedensforschung, 15. April.

 

RESONANZ

“Während der designierte neue iranische Präsident  Hassan Rouhani Berichten zufolge mit Mohammad Javad Zarif einen Außenminister ernennen will, der als Pragmatiker mit einer hohen Bereitschaft für eine Aussöhnung mit dem Westen gilt, hat das US-Repräsentantenhaus umgekehrt nun nicht gerade eine vertrauensbildende Maßnahme beschlossen: Lediglich drei Tage vor Amtsantritt des neuen iranischen Präsidenten Rohani wurden neue Sanktionen gegen das Land verabschiedet, wie Spiegel Online heute berichtet. Den kontraproduktiven Effekt von Sanktionen hat u.a. Ali Fathollah-Nejad immer wieder beschrieben.”

Interview with Giovanni Arrighi (Berlin, 2005)


The interview with Giovanni Arrighi below was conducted on 12 November 2005, at the Kapitalismus Reloaded” international conference held in Berlin.  It is published in English here today to commemorate the one-year anniversary of Arrighi’s death.

A. Fathollah-Nejad (AFN): Does the West have to fear China?

G. Arrighi (GA): I don’t think so.  I mean I think that there is no question that the Chinese are sincere when they say that they are for a peaceful ascent, that they are against hegemony. [. . .]  I think that’s also part of the Chinese tradition. [. . .]  On the basis of a very simple calculation, China has nothing to gain by being militarily aggressive and everything to lose.  The only thing it [the West — AFN] has to fear is the redistribution of power, and there’s no reason why this should translate into an aggressive China.

AFN: What about the rest of the world?  Would it have a better outcome with a Far Eastern hegemony led by China?

GA: Well, the Chinese doesn’t want to talk about hegemony.  But let’s put it this way: I think that the rest of the world, particularly the South — but also the North — should be better off with a multipolar world, where economically there isn’t just one locomotive like the United States but there are more than one.  And at this moment, certainly in East Asia — including Japan — it is the Chinese who are driving the recovery and keeping the expansion going on.  So I think the rest of the world is probably better off.  But the qualification is that this would be more the case if the Chinese don’t imitate the energy-wasting and energy-consuming pattern of consumption of the West.  If they develop more or less a sort of energy-saving kind of techniques, then that would be the best.  Who knows!

AFN: The greatest obstacle to Far Eastern hegemony seems to be the absence of a Sino-Japanese partnership.  Is this realistic in the future?

GA: It’s very hard to tell.  I mean both the Chinese and the Japanese have always privileged a kind of alliance or relationship with the United States than one between each other.  But again, it depends on what the United States will do in the Far East. [. . .]  Japan will go along with an aggressive U.S. stance towards the continuing Chinese growth.  So it’s possible, but for now it’s not likely; maybe it can be more likely in the future.

AFN: What does the dispossessed South have to do to change its present situation?

GA: I think the most important thing is to create and strengthen South-South links.  They don’t need to de-link from the North, they just have to strengthen mutual links and go on operat[ing] — what they are already doing [. . .] more or less — and that will probably change the situation in the South.

AFN: Some say that now there are a lot of tensions among Western countries when it comes to imperialism.  Others say that imperialism is for the sake of stabilization of their joint world domination.  What is your favorite argument?

GA: I don’t think that they are any dangers of so-called inter-imperialist rivalries between the United States and Europe.  The question is really how Europe and the United States — jointly or separately — relate to the South and the East: whether they accommodate the emergence of new so-called poles and powers, or whether they want to keep things as they are.  Because that’s probably the most dangerous thing: the attempt to [. . .] prevent economic rise of China. [. . .]  This can only lead to military adventures worse than Iraq.

AFN: Thank you very much.

Giovanni Arrighi (7 July 1937 – 18 June 2009) was Professor of Sociology and Director of the Institute for Global Studies in Culture, Power and History at Johns Hopkins University.  Among his many publications are The Long Twentieth Century: Money, Power, and the Origins of Our Times; Chaos and Governance in the Modern World System (with Beverly J. Silver); The Resurgence of East Asia: 500, 150 And 50 Year Perspectives; Adam Smith in Beijing: Lineages of the Twenty-First Century; “Hegemony Unraveling-I”; and “Hegemony Unraveling-II.”

SOURCE

Ali Fathollah-Nejad (2010) “Interview with Giovanni Arrighi (Berlin, 2005)“, Monthly Review Webzine, 18 June.